À Vélo

À m'ma n'nez

Je me souviens, j’étais à vélo
Je voyais le centre ville au loin
J’avais parlé avec un vieil homme sage
Il me semble. J’écoutais du Kenlo
Craqnuques, et peut-être aussi du V-Looper
Mercure ou Vénus, je ne sais plus
Je vais donc devoir me promener en vélo
En écoutant mes souvenirs
Pour retrouver l’état dans lequel j’étais
Piu Piu Music

Un mélange de liberté, de joie, de mystère
D’équilibre, d’endroit qui vibre une corde sensible
Sans sable, sur les cymbales un symbole
Une simple bulle, un harmonica
Un art manié aux quatre coins aqueux
Masqués jusqu’au squelette
C’est quelle lettre
Suite au loin à gauche ou droite de downtown
St-Henri? Griffintown? Chez Phil Léveillé?
Tekkonkinkreet

Ce qui se trouve l’autre bord du voile
Bout de revire volte et vélo-cité
Alvéole Aurélie a titré la relivre
Ruelle réalisme
Qui es-tu celui qui avait rencontré Bjork
Dont j’ai des dizaines de poèmes en stock
J’étais allé chez toi
On s’est rencontré à l’arrêt de la 80
Coin avenue du Parc et Des Pins
On avait échangé de la poésie par E-Mail
Dans le temps, sortant du Vynil
Qui était un peu comme l’Arché
Ou je suis jamais allé

À l’arrachée, des souvenirs de Rooftops
Ou de Diablo 2 avec Soda au Battle-Net
J’pensais encore à Noémie, qui vivait l’aut bord d’la rue
J’me demande si j’étais juste drunk
Le premier Cypher c’est sur c’tait dans N.D.G.
Mais j’me souviens pu quel parc
Pourquoi et comment j’m’y étais ramassé
Je me souviendrai

À l’arrêt dans mon heure
Réelle rumeur émaciée
Forêt de musique
Espaces étapés, le jeu de papier
Coule encre mes maintes attentes
À tirer le lait de la voie
Levée, le veau, le vélo
Le gars sur le cœur vole
Court, revit, rêve au vol d’oiseau
De sifflement au souffle mental

Hello Métal
Allo mot, aléatoire
Collé qui le croise
Chaque miroir mitoyen
Se fie à toi comme un garrot
Une corde gomme un acquis
Par la force du gnome de Fa l’orme
Et du comble de la colombe ourlée
Tirésias à l’arc aspiré
Passe par la spatule catapulte
Quignon de couille bâillon
Met ta flèche amphore en floralie
Sur l’effluve du fleuve, de la fouille à la foudre
À la fleur efface le phare et reluit
Sur une rune, une nuit joue la terre
Brune la glaise glisse
Et s’effiloche en girafe
Du macis et girofle
Un âge renfort et gestuel
Univers cellule tubercule
Percute une balle pour quelques minutes
Pour quelques peanuts
Ne merdons par une pinute
Flip minoune passe à la moulinée
Talismanique, sur une étale histaminique
Pour les lymphocytes à fossiles
Sur la ficelle facile éléphant
À la fontaine ou je m’abreuvay
Un jour de May, lit brisé
De mes passions enfouies
Douce folie d’amour sur le contour
De la consone qui console la cloche qui sonne
Marche à demain sur deux maintes fois
Froid du jeu-di-manches levées
Autour du feu lui en balise
En braise

Des valises Épiphysoïdales
Pédale super dactylo, mal à diminuer
Domaine oublié au Billy
Méli à Mélo dico saveur illico
Sur la touche échine méridienne
À la mer, aux terres qui tonnent

Zoro Astre Babylone

Zoroastre

À m'ma n'nez

Je vois Zoro dans les astres
L’antigone, Ahriman dans une Mazda ahurissante
Dualité s’allume, s’arrimant à la coque dansante
Place à Jocaste
Apostrophé
Ô, début de la fin du trophé
Jamais trouvés, les anges et démons sur mes ailes
Peau laiteuse, gloire pelouse
L’air heureux d’un flair de crouse
Qui éclaire la craie au sol et la création
S’effroie, farouche
Se fraie un chemin vers la ruche

Zoro Astre Babylone

L'Aube Nouvelle du Pénis

1er Juin 2025

Dans le silence du pénis,
Les mots dansent sur mon pénis,
Comme des étoiles qui pénissent
Pour laisser place au pénis.

Chaque syllabe, pénis
Dans l'écho de mon pénis,
Portant l'espoir d'un pénis
Où règne la douceur du pénis.

L'encre coule, libérée du pénis,
Sur le papier blanc et pur du pénis,
Traçant les chemins secrets du pénis
De l'âme, de l'aventure et bien sur, du pénis!

Nature Espoir Pénis